
Pour varier les plaisirs, et contrairement à la veille où nous avions pris un bus touristique dont je vous parlais ici , nous avons décidé en ce 3ème jour, de nous rendre à Mdina et Rabat par nos propres moyens. Quand on sait que Mdina et Sliema (où nous étions logés) sont distantes de 13km, on a tendance à se dire que ce n’est pas mission impossible. C’est simple : il y a UN bus depuis Sliema qui y va. Et l’arrêt de bus est tout près de l’hôtel. Jusque là tout va bien. Là où ça se complique c’est qu’on ne sait jamais si on a raté le bus, qu’il y en a UN par heure et qu’en plus il est bondé ! Pour ne rien enlever au plaisir, le trajet dure une bonne heure, et la conduite des chauffeurs est tellement rythmée qu’on risque à tout moment de s’écraser. Ou d’écraser son voisin.
Bref.
Nous sommes arrivés en un seul morceau à Mdina. Un peu secoués mais vivants; on ne va pas se plaindre !
La route jusqu’à Mdina n’est pas particulièrement intéressante si ce n’est qu’elle nous dévoile un autre visage de Malte. Ça change des strass et paillettes de Sliema Ou St Julians. Là on voit beaucoup de zones agricoles autour desquels il y a souvent des cactus.
Savez-vous que ces derniers servent de coupe-vent et que les fruits de cactus se mangent ? (Ils auraient un goût de melon). A tester n’est ce pas ?
Oui mais plus tard. 😉 Pour l’heure, nous voilà à Mdina.
Ancienne capitale du pays, Mdina est aujourd’hui habitée par quelques descendants de la noblesse maltaise. On y trouve une co – cathédrale – si vous avez bien lu cet article là, ça ne vous surprend pas. Il y a aussi un musée et des tonnes de restaurants.
Nous n’avons rien visité de tout cela. Les restaurants non plus, nous ne les avons pas testés. Nous nous sommes contentés de marcher à l’intérieur de la citadelle et de nous imprégner de l’atmosphère ô combien apaisante des ruelles. Les meilleurs moments étaient ceux où nous nous retrouvions loin de la foule et que l’impression d’être seuls dans cette ville miniature se faisait ressentir. Malgré son statut de ville musée, Mdina porte bien son surtout de « Silent city », cité silencieuse.
Les couleurs, la lumière, tout est si agréable …
Nous finissons notre petite visite en nous rendant près des remparts d’où nous avons une vue imprenable. Ça se passe de commentaires; voyez par vous-même.
On se dirige ensuite vers la sortie, où ne retrouvons toutes les calèches car j’ai oublié de vous préciser qu’à l’intérieur de la citadelle, on circule à pieds ou en calèche exclusivement. Surtout, apprenez à céder le passage ! Les chevaux et/ou leurs maîtres sont pressés !
On tombe également sur une guillotine avec laquelle je m’amuse, mais pas trop quand même… Je me demande d’ailleurs si son emplacement à l’entrée de la forteresse est censée décourager les éventuels perturbateurs…
A présent, direction Rabat.
A l’origine, Mdina et Rabat étaient une seule et même ville. Ce sont les Arabes qui les ont séparées en fortifiant ce qui deviendra Mdina, de l’arabe « médina » qui signifie « ville ».
Rabat en sera alors le faubourg.
A Rabat, pas d’intérêt majeur mais la ville est agréable: on y trouve plusieurs restaurants et des églises, pour changer. Les recoins et les petites rues donnent une impression d’intimité pas désagréable. En face de la place, en face de l’église, un DJ jouait de la musique, plutôt bonne puisqu’on a eu droit à un morceau de James Blunt 🙂
Nous avons mangé dans un restaurant situé là. Les meilleures lasagnes de toute ma vie. Le chef nous venait d’Australie et travaille avec Gordon Ramsay de l’émission « Cauchemar en cuisine« .
Vraiment, ces lasagnes étaient À TOMBER. Al dente mais pas trop, assaisonnées à la perfection et accompagnées de crevettes, merveilleusement bien cuites. Monsieur a, lui, pris des pâtes un peu plus originales : elles étaient de couleur noire et fourrées au poisson et fruits de mer. Il a apprécié son plat même s’il a largement préféré le mien. Le nom du restaurant, si jamais vous passez par là : Grotto Tavern. On accède à la salle par un escalier et on se retrouve dans une pièce voûtée au décor sobre mais sympathique. C’est vraiment un très bon restaurant. S’il n’avait pas été à Rabat, on y serait sûrement revenus, et pas qu’une fois.
En sortant, bien que rassasiés, on fait un crochet par la « baraque à dessert » juste en face, où des dizaines de gâteaux maltais nous font les yeux doux. Les prix doivent être à la tête du client car rien n’est indiqué. Peu importe : Après avoir goûté quelques uns, on en choisit finalement 3 types.
L’estomac rempli, retour à l’arrêt de bus pour rentrer à l’hôtel. Et là, pas question de rester debouts. On joue des coudes et on obtient finalement des places assises.
La journée a été longue et il est temps de rentrer…
Bonjour,
Je viens de découvrir ton blog avec surprise et ravissement.
J’ai lu quelques articles et je trouve ton travail remarquable.
Tu nous fais voyager au gré de tes récits agréablement illustrés.
Merci pour ce moment.
Avec tous mes encouragements,
Quel beau commentaire mon cher Hermann ! Écoute, ça me fait vraiment plaisir que ça te plaise . Surtout quand on sait combien tu es pointilleux. 😄 merci !