Plus de trois mois après mon retour au pays de la baguette et du fromage qui sent les pieds (mais qui est très bon quand même… :p) je me remets à écrire sur mon séjour au pays de la Caïpi. Pourquoi?

– Bah d’abord, parce que je n’ai jamais vraiment voulu arrêter. Oui, c’est vrai. C’est la flemme, le manque de temps et la vie qui en ont décidé ainsi. La vie active, plus précisément.

Vous savez, après avoir passé plusieurs mois au pays du « tudo bom », et du « tranquil, tranquil… », reprendre des activités étudiantes/ professionnelles, peut être très difficile. [C’était mon aparté caricature. ça ne se reproduira plus pas de si tôt.]

– Ensuite, parce qu’avec l’hiver, ahh non pardon, l’automne qui pointe le bout de son nez, on ne souhaite qu’une chose: se réchauffer avec les douces températures brésiliennes. Même si ce n’est que par la pensée.

Oui, par les temps qui courent, on prend tout ce qu’on nous donne.

Les journées excessivement chaudes, les cocktails de fruits frais, les filles en string et les bodybuildeurs sur la plage, on prend ça et tout le reste, moins drôle.

Oui, tout le reste. A savoir: les vendeurs d’açai et de « sanduich natural » qui crient et vous empêchent de faire un somme, étalé comme une crêpe sur votre paréo. On prend les chauffeurs de bus qui se prennent pour des pilotes de Formule 1 et manquent de faire de vous de la compote à chaque occasion.

Non, vraiment. On prend tout. Tant que ce n’est pas la combinaison « manteaux – bottes – chauffage ».

-Enfin, et peut-être surtout, je me remets à écrire ici parce que je n’ai pas envie d’oublier pourquoi j’ai commencé ce blog: Pour ne rien oublier.

Selon moi, une trace écrite sera toujours plus éloquente que des photos et des bribes de souvenirs qui ne cesseront de s’estomper avec le temps. Je ne fais que très peu confiance à ma mémoire.

Avec toute ma bonne volonté et encore un tas de choses à raconter, me voilà donc de retour sur notre sujet de prédilection: le Brésil.